Les Archives de l'insolite.
Jean-Louis Bernard dans ses Archives de l’insolite fait souvent référence à la constellation du lion. Cet article est la suite de celui-ci.
1) Lion
La constellation du ciel boréal,
reine du Zodiaque (après l’étoile polaire) au point d'être qualifiée de « cœur
du ciel » dans le Popol Vuh, bible des Mayas. Les Tibétains partagent cette manière
de voir comme le firent les anciens Chimou des Andes, prédécesseurs des Incas.
Le totémisme du lion ou du puma ou du jaguar et celui du chat (celui-ci chez
les Chimou et les Egyptiens) en dérivaient. Dans l'hermétisme et la Gnose, le cœur
de l'Homme ou Christ cosmique était au Lion.
2) Lion vert
Symbole de
l'alchimie repris à l'Egypte et spécialement à l'hermétisme ; en rapport avec
le rayon vert et la déesse Sekhmit. C'est l'arcane de la vie biologique, donc
la clef des métamorphoses essentielles et des mutations en tous règnes de la
nature, en particulier de la transmutation du plomb — l'opération la plus célèbre
de l'alchimie.
3) Rayon vert
La quintessence de la vie
biologique concentrée en rayon qui exalte les cellules saines et cancérise
celles qui sont malsaines ; = l'arme par excellence des dieux — leur « laser » ;
= le « pouvoir phosphoros » des traditions grecques. Il contrecarrera les
radiations diverses manipulées par les savants, celles-ci s'exerçant en dehors
de l'équilibre naturel. De source cosmique, ce rayon, vert en essence mais qui
rougit en s'animalisant au niveau de l'ensemble cœur-poumons, passait pour émaner
de la constellation du Lion, dite « cœur du ciel » — chez les anciens
Mexicains et Egyptiens et chez les Tibétains. Il semble que l'art de la
pyramide (dont l'indicatif est le Sphinx, allusion au Lion zodiacal) ait été en
rapport avec un processus de captation du rayon vert, au bénéfice de la collectivité,
en vue de retarder pour celle-ci le déclin biologique. Force mutante, il fut un
arcane de l’alchimie (= le « Lion vert ») et celui de mutations ayant touché
les végétaux (blé, riz, maïs), les animaux (le chat, création égyptienne) et
certaines ethnies (l'Egypte produisit un type humain supérieur). Toutefois,
l'homme isolé ne saurait capter le rayon vert et se l'assimiler que s'il jouit
d'un plein éveil du chakra du cœur. Inversement, le rayon vert, arme d'apocalypse,
précipita la dégénérescence d'humanités périmées, les déformant parfois en
monstres.
4) Chakra du cœur
Sensible au
sommet du cœur, côté main droite, parfois sur l'ensemble de l'organe, il
commande le bloc cœur-poumons. A l'inverse des chakram inferieurs, il a une
portée déjà cosmique (spirituelle), reliant l'être au « cœur du ciel ». A son
niveau, le sang s'alchimise, s'imprégnant plus ou moins de cette radiation
verte qui rougit en s'animalisant (voir rayon vert). Mais le chakra du cœur,
avec les centres d'acupuncture voisins et l'ensemble glandulaire, se place au
carrefour d'un mouvement d'horlogerie bien plus vaste ! L'absorption de prana (électricité
solaire) s'opère à son niveau, en liaison avec le complexe glandulaire de la
racine du nez et de la gorge. En sanscrit, « prana » = souffle de vie ; son
expression égyptienne est le hiéroglyphe de la croix ansée. Toutefois, le
pratiquant du yoga qui désire absorber intensivement prana, se concentrera plutôt
sur le point « hara», un aimant lui aussi pour prana et qui est au niveau du
second chakra. Le chakra du cœur commande de même l'insolite mouvement de l'introversion
érotique, ainsi qu'en témoigne l'expérience du tantrisme. On en déduit
prudemment qu'il gouverne à sa façon toute la sexualité. La croyance égyptienne
localisait aussi en ce chakra du cœur l'intelligence intuitive, dite « du cœur
», et y voyait le siège du moi — le cœur étant compris comme le point d'impact
du rayon de l'esprit, touchant l'instinct.
Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Amitiés à tous.
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